A l’invitation de Son Excellence le Docteur Boni YAYI, Président de la République du Bénin, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Son Excellence Monsieur Hugo CHAVEZ, Président de la République Bolivarienne du Venezuela, a effectué une visite de travail au Bénin, le 02 août 2006, à la tête d’une importante délégation de son pays. Pendant la visite, les deux Chefs d’Etat ont eu des entretiens et ont procédé à l’inauguration officielle de l’Ambassade du Venezuela à Cotonou. Au cours de leurs entretiens, les Présidents YAYI et CHAVEZ ont procédé à un échange de vues sur les relations bilatérales bénino-vénézuéliennes et sur des questions de préoccupation internationale. Au plan bilatéral, les deux Chefs d’Etat se sont félicités du niveau et de la qualité des relations de coopération entre les deux Pays, marquées ces dernières années par des échanges de délégations de haut niveau, la signature d’Accords de coopération, la mise sur pied de la Commission mixte de coopération bénino-vénézuélienne et l’ouverture de l’Ambassade du Venezuela à Cotonou. Les deux Chefs d’Etat ont mis l’accent sur la nécessité de consolider les rapports entre les deux Pays et de rapprocher les deux Peuples unis par l’histoire et la culture. Ils ont à cet effet convenu d’intensifier les relations de coopération entre le Bénin et le Venezuela, en particulier dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, de la culture et de l’économie. Dans ce cadre, la première session de la Commission mixte de coopération bénino-vénézuélienne se tiendra à Caracas en septembre 2006. Le Président CHAVEZ a salué la brillante participation de la délégation de la République du Bénin au Festival culturel avec les Peuples d’Afrique qui a eu lieu à Caracas, du 13 au 20 novembre 2005. S’agissant des questions internationales, les Présidents YAYI et CHAVEZ ont exprimé leur préoccupation face à la situation de guerre qui prévaut au Liban et qui occasionne de nombreuses victimes innocentes ainsi qu’une montée de la tension préjudiciable à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient. Face à la montée continue de cette tension, les deux Chefs ont joint leurs voix à l’appel de la Communauté Internationale pour la cessation des hostilités et l’ouverture de négociations en vue d’une paix durable et globale dans cette région. Les Présidents YAYI et CHAVEZ ont, par ailleurs, réaffirmé la nécessité d’une réforme de l’Organisation des Nations Unies, afin de rendre celle-ci plus démocratique et plus représentative de la configuration politique et économique actuelle du monde et mieux outillée pour la gestion des questions de développement auxquelles est confrontée la majorité de ses membres. A cet égard, les deux Chefs d’Etat ont procédé à un échange de vues sur la candidature du Venezuela en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2007-2008. Les deux Chefs d’Etat ont noté leurs convergences de vues sur les principaux défis auxquels sont confrontés les pays en développement. Ils ont mis l’accent sur la nécessité de promouvoir la solidarité et la coopération Sud-Sud comme moyen de faire face à ces défis dont les principaux sont la persistance de la faim et de la pauvreté. Les deux Chefs d’Etat se sont mis d’accord pour renforcer les initiatives et resserrer les liens Sud-Sud comme proposé par Son Excellence le Président Hugo CHAVEZ au cours de sa participation au septième Sommet ordinaire de l’Union Africaine à Banjul, (République de Gambie) les 1er et 02 juillet 2006, afin de réaliser des projets tels que la Banque du Sud, PETROSUD, Université du Sud et Télé Sud. Au terme de sa visite, Son Excellence le Président Hugo CHAVEZ a exprimé sa profonde gratitude au Président Boni YAYI, au Gouvernement et au Peuple béninois, pour l’accueil et l’hospitalité qui lui ont été réservés ainsi qu’à la délégation qui l’accompagne. Le Président vénézuélien a invité son homologue béninois à effectuer une visite d’amitié et de travail au Venezuela. Le Président YAYI a accepté cette invitation. Les dates de cette visite seront fixées ultérieurement, de commun accord par voie diplomatique. La liste des personnalités des deux Pays ayant pris part aux entretiens entre les deux Chefs d’Etat figure en annexe.
Fait à Cotonou, le 02 août 2006
Par Le Matinal |
Conseil des ministres numéro 25/SGG/Com/2006 |
Au début de la séance, le Chef de l’Etat a fait observer une minute de silence à la mémoire de feus : Au cours de la séance, le Conseil des ministres a adopté plusieurs projets de décrets, dont celui portant attributions, organisation et fonctionnement du Ministère du Travail et de la Fonction Publique. Le Conseil des Ministres a également examiné et approuvé plusieurs dossiers, notamment : Le Conseil des ministres a en outre autorisé au cours de cette réunion : Le Conseil des ministres a, en outre autorisé : Enfin, les nominations suivantes ont été prononcées au Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire. Sur proposition du Ministre : Fait à Cotonou, le 02 août 2006 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Epiphane NOBIME |
Depuis la formation du premier gouvernement du président Boni Yayi, le 10 avril 2006 au lendemain de son investiture, la vingtaine de personnalités appelées au gouvernement pour servir à ses côtés s’est résolument engagée dans la mission qui est la sienne, travaillant résolument et rigoureusement, en vue d’atteindre les objectifs préfixés. L’une des réalisations qui traduisent cette réalité, c’est la signature de la charte de fonctionnement du gouvernement, une première au Bénin et le bilan promettant après 100 jours de gouvernance. Pourtant, tout ce travail colossal, abattu en si peu de temps, s’est fait avec un bénévolat des plus absolus. Des sources proches du gouvernement indiquent que c’est ces jours-ci que les ministres ont touché leur premier salaire en tant que membres du gouvernement. Une information qui, au-delà de la surprise qu’elle suscite, traduit la réelle ambition de changer les choses, surtout lorsqu’on sait que jusque-là, ceux qui ont eu la chance de gouverner n’ont eu pour première vision que leur poche et leur intérêt immédiat. Il y a donc lieu de saluer le patriotisme de ces hommes et de ces femmes qui de jour comme de nuit, contre vents et marrées ont mis le turbo, travaillant sans relâche pour leur pays au prix de leur santé, de leur sommeil et de leur vie. Combien gagnent-ils ? Pourrait-on se demander. Les sources affirment que le salaire est individuel et concomitant à la charge de chaque ministre. Qu’on soit ministre de plein exercice ou ministre délégué, le montant oscille entre 650.000 et 800.000 mille.
Josué F Mêhouénou
En entrant dans le gouvernement du Dr. Boni Yayi, aucun de ses ministres ne pouvait s'imaginer l'immensité de la tâche à accomplir. Depuis leur nomination, ils l'ont déjà appris à leurs dépens.
Un des leurs a récemment déclaré sur une radio de la place : « Nous rentrons à des heures tardives et le travail est harassant ». De jour comme de nuit, ils sont sollicités. Le rythme du travail est infernal. La question des affaires de l'Etat est devenue une affaire sérieuse. Avec la feuille de route, il n'y a pas de navigation à vue et qui plus est, la signature de la charte de bonne gouvernance constitue pour chaque ministre, un engagement pris, un pari à gagner voire un pacte signé. Pour se faire respecter, chaque ministre est tenu de battre des pieds et des mains pour faire décoller son département ministériel.
Cependant, malgré leur volonté manifeste de réussir la mission à eux confiée par le premier Magistrat du pays, ils sont confrontés à des difficultés budgétaires. De plus, la psychose engendrée par l'attente des résultats des audits émousse l'ardeur de certains cadres des ministères. Pendant ce temps, les ministres ne peuvent pas croiser les bras, Ils doivent se battre pour être sur les mêmes longueurs d'onde que leur chef qui attend impatiemment d'eux des résultats concrets. Les ministres sont actuellement sans pression. On se demande pendant combien de temps certains pourront encore tenir? Il y a déjà beaucoup d'autorités qui reviennent de leurs illusions et qui comprennent que gagner ou conquérir le pouvoir est une chose, mais mieux le gérer n'est pas une mince affaire. Plus on avancera, plus elles apprendront davantage et c'est tant mieux pour le Bénin qui a trop fait d'improviser.
Eugène TOKPE (Stagiaire)
04 Aout 2006
46ème anniversaire de l’indépendance du Bénin
Des images et des faits émouvants
mercredi 2 août 2006 par Claude Urbain PLAGBETO
Ils sont très nombreux, spectateurs et curieux venus de Cotonou, de ses banlieues et même de l’intérieur du pays à assister hier 1er août aux manifestations officielles marquant la célébration du 46ème anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. Du côté des officiels, on pouvait remarquer la présence de plusieurs délégations étrangères venues du Togo, du Sénégal, du Burkina-Faso, du Gabon, des anciens présidents du Bénin et de leurs épouses, des présidents des institutions républicaines.
Vers 10 heures, l’installation des autorités à divers niveaux : ministres, députés, conseillers techniques et autres membres des institutions, laisse place aux choses sérieuses. A 10h 20 mn, une sirène des motards se fait entendre vers le carrefour UNAFRICA (vers le hall des arts loisirs et sports de Cotonou). C’est les délégations présidentielles et étrangères qui annoncent leur arrivée sous les regards admiratifs et enthousiastes des téléspectateurs. Le spectateur vigilant pourrait apercevoir à la descente des hôtes, Laurent Dona Fologo, représentant le président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, Faure Gnassingbé du Togo, Olusegun Obasandjo du géant voisin de l’Est (Le Nigéria), Abdoulaye Wade du Sénégal, Blaise Compaoré du Burkina-Faso, Omar Bongo Odimba du Gabon. En ce moment un hélicoptère dans sa ronde, plane au-dessus des lieux alors que les soldats postés aux différents miradors, veillaient également à la sécurité très renforcée sur les lieux.
Le dépôt de gerbe
Vers 10h 25 mn, des mouvements de motos annoncent l’arrivée probable du chef de l’Etat, Boni Yayi. C’est une fausse alerte puisqu’à l’heure-là, le président de la République accompagné de son épouse et d’une impressionnante délégation se rendait à Placodji où a eu lieu le dépôt de gerbe. Là-bas, après que la musique de la gendarmerie a assuré la ‘’sonnerie aux morts’’, le président Boni Yayi posera l’acte symbolique de recueillement devant la mémoire des fils du pays morts pour la patrie. La foule nombreuse a exécuté avec les autorités la minute de silence en mémoire de ces derniers. Au bout d’une demi-douzaine de minutes, le chef de l’Etat se retire et le cortège présidentiel s’ébranle vers le prestigieux Boulevard des Armées décoré aux couleurs nationales. A 10h 35 mn, le chef de l’Etat et sa suite firent leur apparition sur les lieux. C’est la première dame Chantal Yayi suivie de madame le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Véronique Brun Hachémé, de M. Léhadi Soglo, 1er adjoint au maire de Cotonou, qui vont prendre place au niveau de la tribune officielle.
Les hommages militaires
« Présentez ! Garde-à-vous.... », lance une voix rauque au milieu des gardes à la descente du chef de l’Etat qui devra recevoir les honneurs militaires. L’autorité s’arrête devant le drapeau national. S’en suit l’exécution de l’hymne national. A bord du commande-car, le chef d’Etat avec à ses côtés le chef d’Etat major, M. Boni, entreprend sa première revue des troupes lors d’une fête de l’indépendance. Il saisit l’occasion pour saluer tout le monde, arrachant quelques sourires et quelques cris de joie aux spectateurs enthousiastes dans la foule dressée le long du tronçon du carrefour Unafrica à la Place de l’Etoile Rouge. Vers 10h 53, Boni Yayi revient de son court périple. Avant de prendre place dans le fauteuil d’honneur, une série d’accolades et d’échanges brefs se font apprécier quand il commence à présenter ses civilités, d’abord aux chefs de délégations étrangères, les anciens présidents de la République : Emile D. Zinsou, Mathieu Kérékou, Nicéphore D. Soglo, les présidents des institutions et les autres. Beaucoup de gestes de connivence se sont faits remarquer.
Des défilés émouvants
En ce moment, les neuf délégations militaires venues témoigner la solidarité avec le Bénin, s’apprêtent. Bientôt, elles ouvriront le bal des défilés pédestres motorisés proprement dits. Les troupes belge française, burkinabé, congolaise, ghanéenne, nigérienne, sénégalaise, togolaise, etc. feront admirer respectivement leurs tenues, les pas et gestes magistraux, leur musique militaire mais aussi le maniement de certaines armes comme le sabre. Les marches normale, royale ou d’appui prussienne et autres des différents bataillons ont arraché des applaudissements des autorités et de la foule de curieux.
Des vedettes honorées
Il faut signaler que des artistes de renom ont été honorés, par l’orchestre de la gendarmerie, de la police, etc. On peut citer entre autres : feu Gnonnas Pedro, Sagbohan Danialou, Feu Bella Bellow, Eric Mc du Togo, Groupe Afafa, dont des chansons ou des extraits ou encore des airs ont été repris en chœur au-delà des cris de ralliement. Du lycée Militaire de jeunes filles de Natitingou aux sapeurs-pompiers en passant par l’école de police nationale, le Prytanée militaire de Bembèrèkè, l’école nationale des douanes, le peloton des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) cagoulées, le détachement des eaux, forêts et chasses, les forces armées aériennes, le détachement des unités des forces terrestres, etc. les commandos forces parachutistes, les béninois ont séduit et rassuré plus d’un, surtout avec les nouveaux équipements acquis à grands frais par le gouvernement.
Les prochaines élections législatives auront certainement lieu à bonne date. La question se pose cependant de savoir quelle stratégie le Chef de l’Etat, le Président Boni YAYI, pourrait adopter pour disposer d’une majorité à la prochaine Assemblée Nationale.
Une frange de l’opinion publique était surprise d’entendre le chef de l’Etat déclarer, au cours d’une interview du 1er août sur la chaîne nationale, avoir conseillé à son épouse, Chantal Yayi, d’éviter de s’associer à toute initiative visant la création de parti politique en son nom..« Je lui ai dit de se retirer et de se consacrer exclusivement aux oeuvres sociales», a-t-il déclaré en faisant allusion à un parti créé récemment et dont son épouse serait l’initiatrice. Le chef de l’Etat a ainsi annoncé clairement son intention de ne pas créer un parti politique, sous l’égide duquel il pourrait tenter de gagner les prochaines législatives. Le président Boni yayi apprécie les efforts des regroupements qui se réclament de lui, mais se refuse à créer un parti politique ou à donner ouvertement sa caution à un regroupement politique. Mais comment gouverner dans la sérénité sans s’assurer une majorité au parlement ? Comment mettre en chantier les grandes réformes envisagées, et se mettre à l’abri d’une probable opposition parlementaire paralysante ? Plusieurs mouvements et partis politiques se réclament du chef de l’Etat. Certains d’entre eux se sont même regroupés déjà dans des alliances pour donner plus de visibilité à leurs actions et pour mieux quadriller le terrain. Ces forces politiques attendent l’implication et la caution, semble-t-il, du chef de l’Etat pour trouver une plateforme commune ou un creuset dynamique afi n de gagner les prochaines élections législatives. Beaucoup ont pensé que le président Boni Yayi pourrait recourir à une alliance de partis à l’instar de l’Union du Bénin du futur (Ubf) qui a permis à l’ancien chef de l’Etat de disposer à l’issue des dernières législatives d’une majorité à l’Assemblée nationale. Mais, semble-til, le temps qui reste à courir pour ces législatives est insuffi sant pour fédérer véritablement toutes les énergies afi n de trouver le regroupement approprié en vue d’ affronter ces élections. Apparemment, le chef de l’Etat ne veut appartenir à aucune chapelle politique. Comme d’ailleurs lors de la période qui a précédé sa déclaration de candidature où de multiples mouvements ont travaillé pour le candidat sans être obligés de se fusionner en une formation ou fédération. Selon certaines sources, Boni Yayi préfèrerait plutôt laisser les forces politiques qui le soutiennent prendre, dans le cadre de ces élections, librement des initiatives pour enlever le maximum de sièges au sein du parlement de la prochaine législature. Sur la base des résultats de ces élections, il pourrait jauger objectivement ces forces politiques qui gravitent autour de lui et opérer un remaniement de son gouvernement en tenant compte notamment des nouveaux rapports de forces à l’issue de ces élections. Visiblement, le chef de l’Etat n’a pas de soucis majeurs à se faire, aucune opposition politique formelle, n’existant à son gouvernement, du moins probablement jusqu’en mars prochain. En effet, en s’impliquant dans ses élections, il risquerait d’exclure de sa mouvance certaines forces politiques, et de préparer lui-même une opposition à son gouvernement après le scrutin. Ce qui serait contraire à l’image de grand rassembleur qu’il semble incarner actuellement auprès de ses concitoyens. Il aurait tout intérêt à observer une certaine neutralité pour espérer tirer profit de sa grande popularité.
Apollinaire KOUTON
04 Aout 2006
Le président Boni Yayi semble être favorable à un toilettage de la constitution avant les échéances électorales de 2011. C'est du moins ce qu'on peut retenir de son intervention sur la question de la révision de la constitution lors de son passage à la télévision nationale mardi dernier. Le chef de l'Etat affiche sa bonne volonté de voir une constitution entièrement rénovée mais suite à un consensus de la classe politique puis de la société civile. Cette intervention du président de la République recentre le débat et montre clairement les intentions de Boni Yayi, une intervention qui s'apparente à la position de l'actuel gouvernement. C'est dire donc que les Béninois pourraient se rendre aux urnes en 2011 sur la base d'une constitution rénovée grâce à une révision qui permettra de sauter tous les goulots d'étranglement. Les passages à polémiques qui font que la constitution du Il décembre 1990 s'est révélée caduque doivent donc être actualisés tout en tenant compte des problèmes que cette loi fondamentale pose. Le mot du Chef de l'Etat s’adresse au peuple béninois entier mais essentiellement aux honorables députés. Ceux-ci pourront donc recentrer la question de la constitution de connivence avec la société civile pour opérer une révision consensuelle. Le bien-fondé de ces déclarations est que le président Boni Yayi veut bien éviter les crises et les conflits futurs. C'est d'ailleurs pourquoi quelques mois seulement après son arrivée au pouvoir, l'homme de Tchaourou a voulu que la chose se fasse dans des conditions claires afin d'éviter des frustrations. Le débat est relancé et il revient aux autorités compétentes, principalement les honorables députés de la mener avec objectivité pour réaliser cette ambition que vise le chef de l'Etat, le Docteur Boni Yayi : celui d'aller aux urnes de 2011 avec une nouvelle loi fondamentale.
Cécil ADJEVI
04 Aout 2006
Pour escroquerie et abus de confiance : La policière Pauline Houessinon écrouée à la prison civile de Cotonou
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Mme Pauline Houessinon est agent de police en service à l’Ecole nationale de police à Cotonou. Avant ce poste, elle a servi au Commissariat spécial de l’aéroport international de Cotonou puis à celui d’Agla. Depuis le mercredi 02 août 2006, elle n’est plus libre de ses mouvements. En effet, Pauline Houessinon a été arrêtée puis présentée au Procureur de la République qui a décidé de sa mise sous mandat de dépôt à la prison civile de Cotonou pour escroquerie et abus de confiance. L’affaire qui l’a conduite en prison remonte en 2004. A cette époque, la policière Pauline Houessinon a eu envie de s’acheter une moto communément appelée « Djènana » très en vogue dans le pays. C’est alors qu’elle sollicite les services d’un jeune homme spécialisé dans la vente de ces motos qui la lui livre sans encaisser le moindre kopeck, avec engagement qu’il sera remboursé dès qu’il va livrer la moto. C’est cet engagement pris par Mme Houessinon qui ne sera jamais respecté par elle-même. Commence alors le parcours de combattant pour ce pauvre jeune homme qui n’a eu que pour seul péché d’avoir livré une marchandise à crédit. Malgré les plaintes au niveau de la hiérarchie policière il n’a pas eu gain de cause. Il décide alors de saisir le Parquet. Mais à toutes les convocations, la policière s’arrange, avec ses relations, pour s’en sortir et le comble, c’est qu’elle nargue le jeune homme. De guerre lasse, le jeune homme adresse une plainte écrite au Procureur de la République qui à son tour instruit la brigade de recherche Cotonou aux fins de retrouver l’indélicate policière. C’est ainsi qu’elle a été entendue par la brigade des recherches de Cotonou qui l’a présentée le mercredi 02 août 2006 au Procureur de la République qui a retenu contre elle les chefs d’accusation d’escroquerie et d’abus de confiance. En attendant de statuer sur son cas, Pauline Houessinon est locataire de la prison civile de Cotonou. Lorsqu’on sait que cet agent de police est en service à l’Ecole nationale de police, on se demande quel exemple veut-elle donner aux jeunes qui aspirent à la profession et qui sont en formation dans cette école.
Edgar Gnimavo
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