L\'Echo du Bénin

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Bilan d'un an de présidence

 

 

1er anniversaire du changement au Bénin:            Quel Bilan ?
 

 

Le Bénin est déjà en Route pour l’Émergence

Travaillons ensemble, avec discipline, patience et courage pour l'y conduire mieux et plus vite......

 

 

D’où venons-nous et où allons-nous : Quel est le sens de nos actions ?

La misère et la pauvreté sous toutes leurs formes ne sont pas des fatalités. Comme partout ailleurs, les populations béninoises peuvent être heureuses, épanouies et prospères. Elles ont le droit à une éducation de qualité, à des soins de qualité, à une sécurité raisonnable, à des logements décents et à des emplois valorisants. Notre pays, bien que pauvre en ressources minières, n’a pas été oublié par la nature. Nous disposons de très nombreux atouts grâce auxquels nous pourrions bâtir une prospérité pour toutes les Béninoises et Béninois d’aujourd’hui et de demain.

 

Mais au lieu de cela, ces dernières années, notre pays se porte de plus en plus mal. Notre démocratie s’est déclinée en anarchie, en droit de tout faire contre notre pays et en une absence totale de devoir ou de responsabilité quelconque. La misère s’est accrue et nos souffrances aussi. Les Béninoises et Béninois ont beaucoup souffert dans leurs chaires et se sont donc réveillés. Ils ont compris que cela ne pouvait plus continuer ainsi et que nous étions bien sur un chemin fatal et sans issu pour notre nation. Les Béninoises et les Béninois ont compris que ça devait changer et ils sont rapidement convaincus que cela pouvait bel et bien changer, n’en déplaise aux oiseaux  de mauvais augure qui leur prédisaient exactement le contraire. A la surprise générale et au grand étonnement du monde, les Béninois ont toutefois vaincu, une fois de plus, la fatalité qui les narguait. Ils ont choisi parmi plus d’une vingtaine de candidats, le seul homme assez intègre, courageux, laborieux, visionnaire, ambitieux et passionné pour les conduire à la terre du bonheur tant promis. Ils se sont laissés émerveillés et convaincus par le Docteur Boni YAYI qui leur a promis que ça va changer.

 

Pour lui, il n’y a ni fatalité ni pauvreté irréversible. Le peuple béninois peut connaître la prospérité s’il se donne les moyens d’une révolution économique créatrice de richesse que nous redistribuerons ensuite aux plus pauvres pour les soulager de leurs souffrances qui ont trop duré. C’est pour cela qu’en dépit des risques que cela comporte, nous devons livrer une  irréversible bataille contre la corruption et les autres vices qui nous enchaînent au sous-développement. Nous devons aussi nous lever comme nous y invite notre hymne national, pour travailler dans l’union, la discipline, l’amour de la patrie et l’espérance. Si ensemble, nous croyons en Dieu et en notre pays, rêvons pour lui, travaillons et nous aimons les uns les autres, le bonheur n’est pas loin. Nous créerons alors avec les investisseurs privés et les états amis, une économie florissante qui fera le bonheur de tous nos concitoyens.

 

C’est pour cela que le Docteur Boni YAYI s’est engagé courageusement et sans lâcheté aucune sur bien des fronts. C’est pour cela que son agenda pour un Bénin nouveau a séduit 75% des Béninoises et Béninois. C’est aussi pour cela que depuis son investiture, sans répit, sans repos et sans baisser la garde, il fonce avec détermination, passion et témérité vers les défis qu’il nous a promis de relever. C’est cela que nous ne devons pas oublier et que nous ne devons surtout pas confondre avec une quelconque précipitation ou dispersion puisqu’il fait exactement ce qu’il nous a promis et nous rend compte de ce qu’il fait. C’est pour cela que, si nous voulons vraiment que le changement advienne au Bénin, nous devons dès maintenant accepter de nous changer nous-mêmes et d’aider nos compatriotes à changer afin qu’ensemble nous soyons plus aptes à bâtir le Bénin de nos rêves. Le Président Boni YAYI est prêt à nous y aider et nous l’a largement prouvé. Tout le monde, ses adversaires y compris, est obligé de l’admettre. Il ne nous reste donc plus qu’à regarder le chemin parcouru, à en tirer les leçons et à hâter notre marche vers des victoires encore plus grandes.

 

 

Un an après, où en sommes-nous ? Quel est le bilan ?

En quelques mois, et à un rythme tellement inédit et impressionnant que certains l’ont confondu à de la précipitation avant de se raviser, le Président Boni YAYI a émerveillé le monde et  le Bénin par l’originalité, la promptitude, la sincérité, le courage, la qualité et la quantité de ses actions salutaires pour tous les Béninois en général et pour les plus pauvres en particulier. Sur tous les fronts, il a constamment essayé de faire mieux et d’améliorer, au prix de critiques souvent injustifiées, la gouvernance de notre pays afin que ce dernier émerge économiquement pour générer les richesses nécessaires au soulagement des plus pauvres. Ce n’est donc pas par hasard que ses adversaires politiques avouent au moins qu’avec lui, le Bénin est enfin gouverné.

 

Comme bilan non exhaustif de son action on peut, dans différents domaines, retenir ce qui suit :

 

La lutte contre la corruption pour une meilleure gouvernance

Sous ses différentes formes, la corruption est de loin la 1ère des causes de notre sous-développement et de la misère persistante de nos populations. Grâce à elle, quelques super citoyens ont pillé la nation et l’ont privé de l’essentiel des richesses qu’elle aurait dû utiliser pour construire nos routes, unités de production, hôpitaux, écoles et autres. Les différentes investigations réalisées depuis l’investiture du Président Boni YAYI révèlent déjà un manque à gagner estimé à un minimum de 1000 milliards de francs CFA. Ces sommes qui constituent aujourd’hui des dettes pour le contribuable béninois ont donc été impunément détournés par des responsables administratifs, politiques et économiques à différents niveaux. Ce faisant, ils ont privé chacune de nos 77 communes d’environ 13 milliards de francs CFA tandis qu’ils distribuent à l’occasion de chaque élection quelques millions pour racheter, à ces mêmes populations ainsi contraints à la pauvreté, le privilège de continuer leurs sales besognes au sommet de l’État dans une impunité érigée en règle par différents mécanismes dont l’immunité parlementaire et la corruption de la justice.  Les populations qui auraient dû bénéficie gratuitement de la santé, de l’éducation, de la sécurité et de l’emploi pour s’épanouir se retrouvent donc esclaves politique, économique et social de ceux qui sont responsables de leurs malheurs. Ils sont ainsi obligés de les ovationner alors même qu’ils immolent, pour se défouler et se venger, leurs compatriotes qui volent de maigres poulets pour tromper leur faim.

 

Non contents de voler les ressources nationales à leurs seuls profits, les pilleurs de l’économie béninoise ne dépensent pas leurs butins au Bénin ; ils préfèrent les expatrier vers l’extérieur créant ainsi un ralentissement de l’activité économique que les Béninois ressentent lorsqu’ils disent que « l’argent ne circule plus dans leur pays ». Les quelques milliards demeurés sur place sont alors immobilisés sans valeur ajoutée et sans bénéfice aucun pour la nation dans des immeubles gigantesques mais vides car inadaptés au besoin de leurs consommateurs potentiels. Ces immeubles ne créent aucun emploi, ne paient pas de taxe, n’abritent aucun Béninois mais immobilisent une fois de plus des milliards qui auraient dû circuler pour le bonheur des Béninoises et Béninois.

 

L’ensemble de ces pratiques bien connues des Béninois nous appauvrit donc, ralentit notre administration devenue championne des contre performances, causent du tort au citoyen, créent des pertes aux entreprises, tuent des emplois, fait fuir les investisseurs porteurs de nouveaux emplois et nous appauvrit chaque jour un peu plus. C’est pour tout cela que loin d’être un luxe, la lutte contre la corruption est indispensable à l’émergence économique et sociale du Bénin. Elle est donc au 1er rang des priorités du Président Boni YAYI qui, contre vents et marrées et au risque de sa vie, veut donc moraliser notre vie publique nationale. A cet effet et en quelques mois, les actions ci-après ont déjà été réalisées :

 

  • Les signaux forts donnés par le Président de la République qui incarne lui-même un exemple de bonne gouvernance et pilote personnellement la lutte contre la corruption.
  • L’arrestation et l’ouverture de procédure judiciaire contre les pilleurs réputés intouchables.
  • La création d’une Inspection Générale d’État pour conduire les investigations devant mener à la poursuite des autres personnes ou entreprises qui ont mis notre économie à genoux. Le renforcement des autres structures de contrôle de l’État.
  • Le rattachement à la Présidence de la république, pour accroître son efficacité et sa célérité, de l’agence judiciaire du trésor qui est chargé de défendre et de recouvrer les intérêts de l’état dans les affaires économiques.
  • La réalisation des audits dans les différents ministères et dans plusieurs autres structures publiques et l’engagement des procédures administratives et judiciaires pour sanctionner les coupables.
  • La publication à plusieurs reprises des résultats de ces audits et la publication de la liste des personnes sommées de rembourser dans les meilleurs délais le trésor public.
  • La mise en œuvre d’opération d’assainissement des finances et de la gestion dans plusieurs sociétés publiques connue pour leurs contre-performances et les dettes gigantesque qu’elles ont accumulées.
  • La mise en œuvre de nouvelles procédures administratives et financières pour limiter les détournements de fonds publics.

 

L’assainissement des finances publiques

  • L’amélioration de la trésorerie de l’État qui présentait un solde d’à peine 200 millions en avril 2006.
  • Le paiement par l’État d’une grande partie de ses dettes et de toutes les dettes du secteur privé, plus de 50 milliards afin que cet argent circule pour soulager nos populations.
  • L’amélioration, la sécurisation et la rationalisation des procédures financières de l’État.
  • Le rétablissement des grands équilibres macro économiques et de la crédibilité de notre pays.
  • La mobilisation des ressources nécessaires au fonctionnement du pays et à ses grands investissements.
  • L’élaboration et le vote à l’unanimité par l’assemblée d’un budget de changement pour l’année 2007.
  • La mobilisation, par emprunt obligataire, de plus de 50 milliards pour financer notre développement.
  • La mise en œuvre progressive d’une fiscalité de développement et d’un environnement incitatif pour les investisseurs Béninois et étranger.

 

La gouvernance concertée

Conscient qu’en tant que père de la nation, il doit associer tout le monde à la gestion efficace de notre pays, le Président Boni YAYI ne manque aucune occasion pour aller au contact de son peuple et de ses responsables à différents niveaux. Dans tous les cas, il est animé d’un souci de dialogue, de concertation et de mobilisation de toutes nos énergies pour réussir ensemble les défis de notre émergence économique et sociale. A ce titre, on peut déjà noter les actions salvatrices ci-après :

 

  • Ses fréquentes descentes à l’intérieur des villes comme des campagnes de notre pays. En quelques mois, tous les départements l’ont reçu à plusieurs reprises et ont pu apprécié sa simplicité et sa sincérité pour les Béninois.
  • L’importance particulière qu’il accorde aux Béninois les plus pauvres et sa détermination à aller directement à leur contact pour les écouter, les servir et leur rendre compte sans intermédiaire politique ou administratif excessif.
  • Les très nombreuses rencontres (en quelques mois, il en a fait plus que tous ces prédécesseurs) avec les groupes socio professionnelles de notre pays (enseignants, syndicalistes, commerçants, dignitaires religieux, corps diplomatiques, etc.)
  • La concertation régulière qu’il a avec les responsables et membres des autres institutions de la république (assemblée nationale, cour constitutionnel, haute cour de justice, cour suprême, HAAC, etc.)
  • La concertation régulière qu’il a avec les hommes politiques et cela quelque soit leur bord politique. En 10 mois, il a déjà rencontré à de très nombreuses reprises les président Soglo, Kérékou, Houngbedji et Amoussou.
  • L’instauration d’un cadre de concertation régulière entre le secteur privé, la société civile et le secteur public.
  • La mise en œuvre d’importants mécanismes de communication pour informer les Béninois de tout ce qui se passe.

 

Les réformes administratives et institutionnelles

Notre administration et nos différentes institutions sont malheureusement réputées pour leurs contre-performances fortement préjudiciables au développement de notre pays, C’est la raison pour laquelle dès son investiture, le Président Boni YAYI a posé les actes ci-après dans le sens d’une accélération des réformes nécessaire à l’émergence du Bénin :

 

  • La création d’un ministère chargé de la réforme administrative et institutionnelle.
  • La création de plusieurs institutions pour l’accompagner dans sa gestion de notre développement. On peut citer entre autre l’organe présidentiel de médiation, le conseil de l’analyse économique, le conseil présidentiel de l’investissement, le haut conseil pour le changement, l’inspection générale d’état, le conseil national de sécurité, etc.
  • Ses descentes surprises dans les administrations publiques et les sanctions en ont découlé pour rappeler aux fonctionnaires béninois leur obligation d’aller travailler à l’heure et de servir efficacement les usagers de nos administrations.
  • L’institution d’une obligation de résultat et d’une obligation de rendre compte pour tous les responsables publics.  

 

Une diplomatie offensive pour le développement

Notre pays, s’il veut émerger, ne peut vivre isolé des autres dont il a fortement besoin pour s’épanouir et se développer. Nous devons aller vers les autres pour les connaître et nous faire connaître d’eux afin de développer des relations mutuellement bénéfiques. C’est la raison pour laquelle le Président Boni YAYI a opté pour une diplomatie offensive pour le développement. Avec cette diplomatie qu’il est en train de mettre en œuvre, il a déjà obtenu d’impressionnants résultats au nombre desquels :

 

  • Le rayonnement qualitatif et sans précédent du Bénin sur la scène internationale.
  • Son incroyable tour des grands leaders du monde (France, Allemagne, Chine, Japon, Hong Kong, Corée du Sud, Malaisie, Singapour, Union Européenne, États-Unis, Nations Unies, Belgique, Luxembourg, Libye, Nigeria, etc.)
  • Les nombreuses et fructueuses rencontres qu’il a eues avec leurs responsables publics comme leur secteur privé.
  • Les fréquentes visites au Bénin de grandes personnalités publiques et privées du monde entier.
  • Le démarrage d’un Partenariat de Coprospérité entre le Nigeria, le Togo et le Bénin avec l’instauration de conseils des ministres tripartites et d’un secrétariat permanent pour améliorer l’intégration économique de ces trois (3) pays.
  • Les très importantes ressources financières et matérielles déjà mobilisées dans la plupart de ces pays.
  • Les autres dons en nature et les projets de coopération mis en route un peu partout au profit de nos populations.
  • Les grands projets et autres infrastructures de développement dont les financements ont déjà été mobilisés.
  • Les nombreux évènements sous-régionaux, régionaux et internationaux qui s’organisent de plus en plus à Cotonou.
  • L’investissement de 120 milliards de la Libye au Bénin et la ligne de crédit de 1 milliard de dollars de la Chine.

 

La promotion des investissements et du partenariat public privé

Convaincu que seul un secteur privé épanoui et performant peut accélérer la croissance économique, le Président a mis en œuvre d’importantes réformes structurelles et fiscales pour améliorer l’environnement des affaires. Il aussi créé le conseil présidentiel de l’investissement pour contribuer à l’accélération des autres réformes susceptibles d’améliorer l’environnement des affaires afin que le Bénin puisse attirer d’importants capitaux privés du monde entier. C’est aussi dans ce cadre qu’il faut placer le forum des opportunités économiques entre le Bénin et le Nigeria qui s’est récemment tenu à Cotonou entre les milliardaires nigérians et les opérateurs économiques béninois. La réorganisation, la dynamisation et la promotion des structures chargées de la promotion de notre économie et de ses atouts sont aussi à mettre au bilan du Président Boni YAYI qui a remis sur les rails le projet de zone franche industrielle à proximité du Nigeria.

 

La relance de l’agriculture

Dans ce secteur pour lequel le Président a beaucoup d’ambition pour son pays, de grands pas ont été aussi franchis. Il s’agit :

 

  • De la rencontre par le Président des acteurs du secteur agricole et de l’élaboration d’un plan de relance de l’agriculture.
  • De la visite par le Président des vallées de l’ouémé et du mono en vue d’une imminente mise en valeur.
  • Du paiement intégral de tous les arriérés dus aux cotonculteurs qui n’avaient pas été payés depuis plusieurs campagnes.
  • De la relance et de la dynamisation de la SONAPRA qui est aujourd’hui une entreprise performante et bien gérée.
  • Du sauvetage in extremis de la campagne cotonnière 2006-2007 avec 300.000 tonnes de production contre les 192.000 tonnes enregistrées à la campagne précédente.  Avec son engagement personnel, le Président avait souhaité une production de 500.000 tonnes mais plusieurs aléas indépendants de son gouvernement et liés à la structure peu performante du secteur et de la filière ont compromis les légitimes espoirs de nos populations. Mais les leçons en sont déjà tirées afin que la campagne cotonnière 2007-2008 soit bien celle du changement pour nos populations dont 2/3 vivent du coton.
  • De l’achat à 170F le kilo (le prix le plus élevé de la sous région) du coton graine aux paysans pour les encourager.
  • De l’achat payé comptant aux paysans de leurs récoltes invendues d’anacardes à des prix très compétitifs.
  • De la relance et de la réorganisation de certaines autres filières comme l’anacarde, l’ananas, le soja, le riz, etc.
  • De l’acquisition de matériels agricoles et de transformation pour moderniser progressivement notre agriculture.
  • De la relance des sociétés textiles comme Coteb, CBT et Sitex pour consommer une partie de notre coton et lui ajouter de la valeur avant de l’exporter. Cela permet de créer des emplois et de meilleures valeurs ajoutées pour l’économie.

 

La gestion du secteur pétrolier

Ici aussi, le gouvernement n’a pas hésité à prendre le taureau par les cornes avec des résultats déjà visibles par les populations :

 

  • Le rétablissement des approvisionnements réguliers et discontinus en produits pétroliers de qualité.
  • Le choix d’une fiscalité adaptée pour maintenir au niveau le plus bas de la sous région les prix des produits pétroliers.
  • La mise en œuvre d’une fiscalité incitative pour encourager la construction de nouvelles stations dans tout le pays.
  • Le démarrage et la multiplication des minis stations pour faire reculer les vendeurs de Kpayo.
  • La mise en œuvre de mécanismes qui réduisent la compétitivité du Kpayo et la font progressivement reculer.
  • La mise en œuvre de mécanismes pour encourager les acteurs de l’informel à se reconvertir dans d’autres secteurs.
  • La mobilisation de différents partenaires qui investiront bientôt dans des grandes infrastructures pétrolières au Bénin.

 

La gestion de la crise énergétique

A l’arrivée du Président Boni YAYI, la situation était catastrophique avec des menaces d’une coupure totale de notre pays alors même que les quantités d’énergie électrique jusque-là disponibles sont largement en-dessous des besoins de notre économie. Par une diplomatie de qualité et une meilleure gestion financière et technique du secteur, les résultats ci-après ont été obtenus :

 

  • Le paiement intégral des dettes de la SBEE à la CEB et à travers elle au Ghana pour plus de 14 milliards de francs.
  • Le lancement d’une opération de recouvrement des 10 milliards de créances de la SBEE.
  • Un meilleur contrôle et une réduction des délestages dans le pays.
  • L’interconnexion avec le Nigeria qui nous donnera au moins 80 Mégawatts (plus que ce que le Ghana nous donnait jusque-là) et à un prix moindre pour réduire davantage les tensions énergétiques dans notre pays.
  • La relance et l’accélération de différents projets dont celui du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest.

 

Les grands travaux et autres infrastructures

  • La construction imminente de plusieurs échangeurs sur les rails à Houeyiho et sur l’avenue Steinmetz
  • Le projet de construction d’autres échangeurs au Carrefour Godomey et dans la ville de Porto-Novo
  • La réfection de l’avenue Steinmetz et la construction de la voie Akossombo - Place des Martyr
  • Démarrage des travaux du projet du Canal Grand Cotonou pour réduire les inondations dans Cotonou
  • Lancement de l’appel d’offre pour faire la route Godomey – Calavi
  • Lancement de l’appel d’offre pour les études relatives au projet de transport fluvio lagunaire entre Porto-Novo et Cotonou
  • Le lancement des travaux de la route (Comè – Possotomè – Bopa – Houeyogbe – Zoungbonou)
  • Le lancement des travaux de la route Ketou – Illara et de la route Pobe Ketou
  • Le lancement imminent des travaux de la route Djougou – Ndali
  • Le lancement imminent des travaux de la route Kandi – Banikoara
  • L’évolution des projets de construction d’un nouveau Port, d’un nouvel aéroport et d’autres routes
  • L’évolution des projets de réhabilitation de nos chemins de fer avec l’étude d’un projet d’interconnexion avec le Nigeria

 

La micro-finance

En lieu et place de la micro finance qui appauvrit et ne permet pas un véritable développement des activités génératrices de revenus pour les plus pauvres, le Président Boni YAYI a promis à ses compatriotes un système de micro finance à taux bonifié pour contribuer à la réduction de la pauvreté. Quelques mois après et en dépit des critiques les plus sceptiques, son rêve et son engagement à cet effet sont en train de devenir réalité. En effet :

 

  • Il a créée  dès sa prise de fonction un Ministère délégué à la promotion de la micro finance et des PME puis le fond national de la micro finance. Ces deux institutions s’occupent donc principalement de décliner les ambitions du Président pour une meilleure micro finance en actions efficaces et salvatrices pour nos populations.
  • Après avoir supprimé le mécanisme d’escorte géré par Défi Emploi Jeunes et restructuré les grilles tarifaires du Port de Cotonou, un fond spécial a été créé pour recueillir et gérer au profit des femmes et des jeunes les revenus du nouveau système d’escorte directement géré par la douane. A ce jour, ce fond a déjà recueilli plus de 8 milliards de francs CFA désormais disponibles pour appuyer différentes initiatives en faveur de la micro finance, des jeunes et des femmes.
  • Un premier programme dénommé « Micro Crédit aux Plus Pauvres » a aussi été élaboré pour offrir dès cette année, à un taux réel de 2%, des crédits à 100.000 béninois parmi les plus démunis de notre pays. Sur 10 ans, ce programme permettra donc à plus d’un million de béninois d’avoir accès à un micro crédit à taux presque nul.
  • De même, le Président de la République a convaincu plusieurs opérateurs économiques évoluant dans plusieurs secteurs dont celui de l’agriculture en général et de l’anacarde en particulier de mettre en place des micros crédits pour aider les producteurs à leur offrir les matières premières indispensables au développement de leurs activités. Dans ce cadre, un opérateur économique a déjà mis en place, au taux réel de 0%, un crédit de 700 millions de francs CFA pour les paysans.

 

La lutte contre le chômage des jeunes

Les jeunes et leur chômage sont au cœur des priorités du Président de la république. Il n’a donc pas ménagé ses efforts pour leur accorder une attention toute particulière à travers différentes initiatives au nombre desquelles :

 

  • Des efforts accentués pour une relance de notre économie et la prospérité des entreprises privées qui demeurent, et de loin, les principaux créateurs d’emplois potentiels pour notre jeunesse.
  • L’initiation et l’accélération des grands projets d’infrastructure à forte intensité de main d’œuvre pour offrir des emplois.
  • Le renforcement des capacités d’action de l’ANPE qui a reçu un crédit additionnel de 300 millions pour un programme de renforcement des capacités des jeunes qui dé


08/04/2007
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