L\'Echo du Bénin

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Boni YAYI appelle à une mobilisation générale

 Boni YAYI appelle à une mobilisation générale pour faire décoller le Bénin

 

Tous les béninois doivent assumer leur part de sacrifice pour mériter une part des richesses qui seront créées

 

 

Le mercredi 23 août 2006 le chef de l'État, le Président Thomas Boni YAYI a rencontré,  au Centre Internationale des Conférences de Cotonou, les forces vives de la nation béninoise. Il s'agissait entre autres de la société civile, des représentants du secteur agricole, des syndicats, des dignitaires religieux, des institutions de la république, de la jeunesse et de la presse. Cette rencontre qui sera désormais semestrielle est une innovation du Président Boni YAYI pour gérer le Bénin de façon concertée et consensuelle tout en faisant de notre démocratie une démocratie apaisée. Pêle-mêle, on peut retenir de cette rencontre les grandes lignes ci-après:

 

 

  • Par le comité paritaire secteur public / secteur privé, le président Boni YAYI veut faire de son ambition d’une gestion concertée et d’une démocratie apaisée des réalités tangibles.

 

  • Il veut associer tous les béninois à la gestion du pays. A chacun d’eux, il demande ce qu’il compte apporter au Bénin et ce qu’il attend en retour de notre cher pays. Il rappelle aussi que la solidarité entre tous les béninois (les syndicats y compris) dans l’incertitude et les sacrifices actuels est nécessaire pour que nous puissions bientôt partager (là encore entre tous les béninois), les richesses qui seront bientôt créées dans notre pays.

 

  • Le gouvernement ouvrira les négociations avec les syndicats le 7 septembre 2006.

 

  • Les audits ont révélé plus de 200 milliards d’ordres de paiement non justifiés. Le Gouvernement a sommé les bénéficiaires de ces 200 milliards de décaissements injustifiés de les justifier au plus tard le 22 septembre. Passé ce délai, il répondra des conséquences de leur mauvaise gestion financière.

 

  • Le gouvernement de Boni YAYI a trouvé environ 200 millions dans les caisses publiques à sa prises de fonction. Il a aussi été prouvé que le 1er trimestre  2006, les consommations budgétaires ont été beaucoup plus élevées que les années précédentes.

 

  • Les dépenses publiques du Bénin augmentent beaucoup plus vite que ses recettes. Notre taux de croissance qui était à plus de 6% en 2001 a constamment décru pour se retrouver aujourd’hui à environ 2%. Notre économie est donc sinistré.

 

  • Les audits de tous les ministères sont terminés. Dès la semaine prochaine, les différents rapports d’audit commenceront à être étudiés par le Conseil des ministres. Le gouvernement prendra donc ses responsabilités puisque que nul n’est au dessus de la loi.

 

  • De façon général, ces audit révèlent et prouve que :

 

    • Tous les ministères ont fait preuve d’une mauvaise gestion administrative, budgétaire et financière. Les procédures ne sont pas respectées ;
    • Le taux de réalisation des projets publics est inférieur à 40% ;
    • Les audits de ces projets et de l’administration publique sont rares et inefficaces; 
    • Les règles de passation de marché ne sont pas respectées ;
    • Les appels d’offres sont tronqués et les commandes artificiellement émiettées ;
    • Des comptes  non officiels et non autorisés sont multipliés ;
    • La surfacturation est systématique et ahurissante ;
    • Des biens et services ne correspondant pas aux besoins réels sont acquis ;
    • Des matériels roulants sont sortis frauduleusement du patrimoine public ;
    • Les immatriculations informelles (plaque bleue ou temporaire) sont nombreuses ;

 

  • A ce jour, l’État doit couvrir des charges incompressibles d’environ 28 milliards contre des recettes mensuelles d’environ 30 milliards. Nous vivons donc au jour le jour en attendant une amélioration de notre situation économique.

 

  • Bien que le MDEF aient mobilisé depuis le 17 juillet les milliards nécessaires à leur paiement, les CEA n’ont pas encore été payés parce qu’ils n’ont pas correctement justifié les sommes qui leurs sont dues. Les avances qui leurs ont été déjà payées par le gouvernement et plusieurs autres informations auraient donc tardé à être fourni au MDEF. Après sa rencontre avec les CEA, ces derniers feront donc le nécessaire afin que les services du MDEF puissent procéder dès la semaine prochaine à leurs paiements. 

 

 

Cellule de promotion et de gestion du changement

 

 


 

 

Rencontre entre le chef de l’État et les forces sociales :

Boni YAYI à la recherche d’une convergence

 

Par Fidèle NangaQuotidien Le Matinal

 

 

Le chef de l’Etat, le docteur Yayi Boni, multiplie ses prises de contact avec les différentes couches sociales du pays. Hier mercredi 23 août 2006 toutes les forces sociales ou presque ont répondu à son invitation au Centre international de Conférences de Cotonou. Il était apparu dans les préoccupations du président de la République la nécessité de trouver avec ses partenaires, des convergences suffisantes sur les questions importantes notamment économiques et de développement.

Le président de la République s’est fait clair en s’adressant aux forces vives de la Nation dans la grande salle du centre international de conférences de Cotonou. Yayi Boni veut que tout le monde ait la même lecture de la situation économique du pays et qu’ensemble on s’interroge sur l’avenir immédiat. Lors de cette rencontre le chef de l’Etat a tenu à montrer à ses invités que les finances publiques ne sont pas au mieux de leur santé. Ses propos sont tombés dans les oreilles des confessions religieuses, des têtes de pont de la société civile, des représentants du patronat, les responsables de la chambre d’agriculture et des syndicalistes. Personne n’a banalisé la rencontre. Yayi Boni a réitéré son ambition de faire du Bénin un pays émergent. Vision que partagent les partenaires sociaux, dont le syndicaliste Pascal Todjinou, le représentant du patronat Jean Baptiste Satchivi, le pasteur Alokpo et bien d’autres intervenants. Une mission qui relève d’un grand challenge. Car, le chef de l’Etat a confirmé que les finances publiques sont anémiées. Le nouveau pouvoir affirme avoir trouvé à sa prise de service une somme insignifiante de 200 millions de Fcfa dans les caisses. Lorsque de par son exposée le ministre du développement, de l’économie et des finances Pascal Irénée Koupaki fait le point des finances publiques, il a davantage montré que l’Etat est en difficulté. L’état des lieux est désastreux. Les audits commandités dans les ministères et les structures étatiques présentent un tableau sombre. Des projets exécutés seulement à hauteur de 40 % sont légion. A cela il faut ajouter l’insuffisance de croissance due à la baisse des recettes et de la chute de l’activité économique. La croissance économique qui est de 6, 2% en 2001 est passée 2,9 % en 2005. De sa plus belle formule le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin, Pascal Todjinou reconnaît que les nouveaux gouvernants sont venus trouver un pays « à trou », charcuté. Il urge alors de relancer l’activité économique et de prendre des mesures pour renflouer les caisses de l’Etat en accordant une attention particulière à la plate-forme portuaire a servi le ministre Pascal Koupaki. C’est tout cela que le chef de l’Etat a voulu partager avec ses invités, car il se dit confiant que les perspectives sont bonnes. Toutes les sept centrales syndicales n’ont pas banalisé la réunion. Leur présence était des plus remarquables et des plus attendues. Parce que c’est de leur côté que ça gronde depuis quelque temps. Les revendications syndicales menacent la rentrée scolaire et l’administration publique. Et, pour le président de la République il serait bénéfique pour tout un chacun de privilégier le dialogue. Sa démarche consiste donc à mettre un accent particulier sur les rencontres périodiques, une formule qu marche dans les grandes démocraties et certains pays émergents. L’exemple du Singapour et de l’Ile Maurice a épaté le président de la République au point où il soutient qu’il faut importer cette démarche.

Les négociations s’ouvrent le 7 septembre

L’une des décisions issues de cette rencontre est la date fixée pour ouvrir les négociations avec les centrales syndicales. L’annonce a été faite par le ministre de la fonction publique Emmanuel Tiando. La nouvelle devrait satisfaire les secrétaires généraux des centrales syndicales qui avaient invité le gouvernement à vite initier les rencontres. Mais cela n’a pas empêché les têtes de pont des travailleurs d’exprimer leurs préoccupations. Pascal Todjinou de la Cgtb annonce des jours noirs pour le président de la République. C’est la même idée qui se dégage des interventions des secrétaires généraux de la Cosi, de la Csa Bénin, de la Cspib, de la Csub, et de la Cstb. On retiendra de ce dernier que l’éducation est en amont de toute question de développement alors qu’elle est morte au Bénin. Il s’insurge contre les nouveaux programmes d’études qui ne profitent qu’à un groupe de personnes. Par ailleurs il s’inquiète des privatisations qui pourraient s’opérer dans des sociétés comme la Sbee, l’Opt, la Sobemap, le Port. Le repreneur qui semble être le groupe Boloré l’inquiète davantage. Gaston Azoua soutient par ailleurs le chef de l’Etat dans sa lutte contre l’impunité. « Les criminels économiques doivent rendre gorge.. » a-t-il martelé. Le chef de l’Etat, le docteur Yayi Boni veut privilégier le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation et principalement les centrales syndicales, dont les effets seraient d’éviter au pays le débrayage dans l’administration publique, la paralysie de l’école béninoise et le ralentissement de l’activité économique. C’est ce qui justifie la rencontre qu’il a eue avec les différentes couches sociales. La contribution de chacun pour relever le défi économique est la chose qu’il faut épouser. Et, pour faire du Bénin un pays émergent, la vision du chef de l’Etat s’articule autour de quatre points. C’est d’abord la gouvernance avec une administration publique de développement. Deuxièmement, c’est de stabiliser le cadre macroéconomique. Troisièmement, il faut mettre en place une bonne politique de développement. Quatrièmement, il faut encourager le développement à la base. A cette occasion la société civile a réclamé qu’une loi soit prise pour définir son statut et ses activités.

 

Fidèle H Nanga

 


 

Rétrogradation des deux magistrats ayant libéré Gbadamassi :

Boni YAYI en guerre contre l’impunité

 

 

 

 

Le Chef de l’Etat Yayi Boni vient de sanctionner, à la mesure de leur faute, les deux magistrats béninois qui ont pris sur eux la responsabilité de libérer il y a quelques mois le maire Rachidi Gbadamassi, alors que celui-ci était sous le coup d’une poursuite judiciaire pour le meurtre du président de la cour d’appel de Parakou. Désormais pourrait-on dire, au Bénin l’impunité a trouvé son trappeur en la personne de l’homme du changement.

Le Conseil supérieur de la magistrature du Bénin, sous la présidence du Chef de l’Etat Yayi Boni s’est réuni le vendredi 18 août dernier au Palais de la République pour statuer sur le cas des deux magistrats Nicolas Biao et Honoré G. Aloakinnou qui avaient pris il y a quelques mois sur eux la responsabilité de mettre en liberté le maire de Parakou Rachidi Gbadamassi, alors incarcéré dans l’affaire du meurtre de Sévérin Coovi. Après étude du cas des deux fonctionnaires judiciaires et analyse de la gravité de la faute à eux reprochée, le Conseil supérieur de la magistrature a décidé de les sanctionner sévèrement en les rétrogradant. Le motif retenu contre Nicolas Biao et Honoré G. Aloakinnou, précédemment Procureur général près la Cour d’appel de Parakou et Procureur du tribunal de première instance de Parakou est qu’ils n’ont pas respecté leur hiérarchie en décidant de la libération du maire de Parakou Rachidi Gbadamassi alors sous le coup d’une instruction judiciaire et incarcéré dans une maison d’arrêt. On se rappelle que dans ce dossier, à la suite du meurtre sordide de l’ex-président de la Cour d’appel de Parakou, Rachidi Gbadamssi et plusieurs autres suspects ont été arrêtés puis emprisonnés dans diverses prisons du Bénin en attendant l’aboutissement de l’enquête. Mais contre toute attente, en avril 2006, les magistrats Nicolas Biao et Honoré G. Aloakinnou ont fait libérer le maire de Parakou, principal accusé du dossier Coovi. En tant que juges debout dans l’appareil judiciaire béninois, les deux magistrats auraient dû dans le cas d’espèce, se référer à leurs supérieurs hiérarchiques avant de prendre une quelconque décision, ce qu’ils n’ont pas fait. Le Conseil supérieur de la magistrature leur reproche ce manquement grave à l’orthodoxie judiciaire ainsi que la manière légère avec laquelle ils ont traité le dossier en général. Depuis vendredi dernier donc, après avoir été débouté il y a quelques semaines par la Cour constitutionnelle dans le même dossier, les deux magistrats concernés n’ont donc plus que leurs yeux pour pleurer un acte sans doute hâtif pris dans la ferveur d’une actualité politique tourmentée, mais qui ne saurait être resté impuni aux yeux du premier magistrat du pays.

 

Yayi Boni tel le traqueur de l’impunité

Les Béninois ont encore en mémoire l’acte singulier posé il y a juste dix jours par le président de la République Yayi Boni en limogeant son ministre des Enseignements primaire et secondaire pour non-respect de la cohésion de l’action gouvernementale. Un acte d’indiscipline que le chef du gouvernement a châtié avec une certaine fermeté qui n’a pas manqué de susciter des commentaires. Le tollé général et la polémique qui s’en est suivie au sein de la population a démontré, si besoin est, que pareil geste au Bénin n’est pas habituel. Mais il faut bien s’y faire désormais, l’ère du changement est bien là et avec elle, il faut croire que dorénavant les habitudes ne seront plus les mêmes. Pour le président de la République en tout cas, il n’en sera plus en 2006 comme en 1996 dans la gestion des affaires publiques. Et le président de la République vient d’en donner encore la preuve. Car, comparaison n’est pas raison certes, mais il faut dire qu’il y a quelques années encore, l’acte des deux magistrats Biao et Aloakinnou auraient pu être classé dans les tiroirs, après sans doute une sanction administrative. Mais pour Boni YAYI, il ne sera pas dit qu’une faute commise consciemment ou inconsciemment sera resté impuni. Le président de la République Boni YAYI est plus que jamais décidé, ainsi qu’il l’a promis lors de la campagne présidentielle, à mettre fin dans le pays, à la culture de l’impunité. Une justice équitable pour tous les Béninois, la lutte contre l’impunité par une poursuite jusque dans leurs derniers retranchements des pilleurs de l’économie et une culture de la protection du bien commun, voilà sans doute les traits caractéristiques qu’il faudra aligner devant l’évocation du règne de Boni YAYI. Le président Mathieu Kérékou disait encore il y a quelques mois que le Bénin a toujours étonné le monde, il faut croire que le meilleur reste à venir.

Abdourahmane Touré

 


 

Réhabilitation du stade Charles de Gaulle : La réception prévue pour février 2007

Le stade Charles de Gaulle de Porto-Novo sera réceptionné en février 2007. Le ministre de la culture des sports et des loisirs, Théophile Montcho, qui était sur les lieux hier s’est réjouit de l’évolution des travaux de même que du progrès dans la finition du centre régional de football de Missérété, deuxième site visité.

La journée d’hier est une journée pas comme les autres pour le ministre Montcho. L’homme était visiblement satisfait d’avoir visité des chantiers dont les travaux seront livrés bientôt. Dans l’ensemble, les travaux ont connu une amélioration notable.



Au stade Charles de Gaulle, première escale de son périple d’hier, le ministre a constaté le respect des engagements pris par les entreprises. Le lot 1 constitué du gros œuvre est exécuté à 84%, selon Mathurin de Chacus, patron de l’entreprise Ofmas. Il a reçu publiquement les félicitations du ministre des sports pour avoir respecté les engagements pris le 27 juin dernier lors de la précédente visite de ce dernier. Il ne reste donc que la pose des piliers et des poutres des charpentes.

Le lot 2 qui concerne la charpente de la tribune officielle, sa couverture et l’approvisionnement de matériel est exécuté à 67%. Quant au lot 3 (électricité), il est réalisé à 42% tandis que le lot 4-A (pavage et drainage de l’eau pluviale) est effectué à 37%. Le château d’eau, la clôture du stade et la construction des bâtiments qui constituent le lot 4-B sont réalisés à 25%.



« Charles de Gaulle » fait la joie du ministre



« Dans l’ensemble, les travaux ont été réalisés à 90% et les engagements respectés », a affirmé le Dr Mohamed, patron du cabinet « K » au cours de la séance qui a suivi la visite du chantier. Il ajoute qu’il a fallu l’assistance de la préfecture de l’Ouémé-Plateau. Inès Aboh, préfet des- dits départements, après avoir publiquement félicité les entreprises a sollicité du ministre Montcho les reliquats du matériel utilisé sur le chantier du stade Charles de Gaulle pour la réalisation de gradins sur un terrain du Plateau.



Très ravi de l’évolution des travaux, le ministre Montcho a invité les entreprises à ne pas « baisser les bras mais à continuer dans le même sens afin que le stade Charles de Gaule soit réceptionné en février 2007 ». M. Montcho a promis revenir sur le chantier le 2 novembre prochain. A cette date, a promis Dr Mohamed, la charpente de la tribune officielle sera posée, l’engazonnement du terrain terminé et la piste d’athlétisme qui sera réalisée si les fonds sont réunis. Un appel d’offres sera lancé bientôt pour cette piste d’athlétisme qui sera réalisé en matière synthétique.

« Missérété sera livré en septembre 2006 »


Au centre régional de football de Missérété où le ministre Montcho et sa suite se sont ensuite rendus, le constat est le même comme à Porto-Novo. Là les attendaient les membres du comité exécutif de la Fédération béninoise de football avec à leur tête, le président Moucharaf Anjorin. Les travaux ont connu une avancée importante. Le bâtiment des salles de cours est achevé et la construction de l’hôtel du centre sportif touche à sa fin. M. Kiki, patron de l’entreprise « Perfect Btp » promet construire les deux terrains (entraînement et compétition) et livrer les travaux d’ici à fin septembre 2006. Le ministre a souhaité que les travaux évoluent et que le chantier soit livré à temps. Le seul problème qui pourrait se poser est celui de la clôture du domaine. Elle n’est pas prise en compte par le budget financé par le projet Goal de la Fifa. Le président Anjorin a expliqué au ministre Montcho qu’une partie des fonds de la vente de l’ancien siège de la Fbf sis à Kouhounou (Cotonou) sera utilisée pour la réalisation de la clôture du domaine. Cette proposition est en étude avec la Fifa, a-t-il ajouté. C’est avec le cœur gros que le ministre Montcho a quitté Missérété dans l’espoir de constater l’achèvement des travaux lors de sa prochaine visite.


 Blaise TOSSOU





24/08/2006
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