Houngbédji clame son appartenance à la mouvance présidentielle
Le président du Parti du Renouveau démocratique (Prd) Me Adrien Houngbédji, candidat malheureux à l’élection présidentielle de mars 2006, n’est pas content de la part qui lui est faite depuis la formation du premier gouvernement du président Yayi Boni. Me Houngbédji déplore notamment n’avoir pas eu de ministre dans l’exécutif actuel formé par Yayi Boni aux lendemains des élections alors même, dit qu’il soutient l’action du gouvernement. Le président du Prd a encore une fois réaffirmé néanmoins son appartenance à la grande famille de la mouvance présidentielle au pouvoir. Ceci au cours d’un déjeuner qu’il a offert le samedi 05 août 2006 à son domicile à Adjina dans le troisième arrondissement de Porto-Novo. Le déjeuner était donné surtout en l’honneur des militants de base du parti du renouveau démocratique habitant les départements de l’Ouémé et du Plateau. Au cours des échanges qui ont meublé le repas, le président du Prd a commencé par faire le point de son parcours politique depuis une quinzaine d’années avant de remercier chacun de ses hôtes pour leur engagement à ses côtés voilà maintenant une décennie. Me Adrien Houngbédji les a exhorté à resserrer les rangs et surtout à travailler pour éviter que les brebis galeuses ne s’égarent davantage au cours de la traversée. Rappelons que Me Adrien Houngbédji a affronté au second tour de l’élection présidentielle de mars 2006, le Dr Yayi Boni qui est finalement sorti vainqueur de la course loin devant son adversaire. Mais alors que tout le monde s’attendait à voir Me Adrien Houngbédji contester les résultats du scrutin et la victoire de son challenger, l’homme a fait preuve d’un fair-play extraordinaire en félicitant son adversaire. Mais même avec cela, beaucoup avait prédit que le leader des Tchoco Tchoco se rangerait dans l’opposition contre l’action gouvernementale de Yayi Boni. Il n’en a pas été ainsi, Me Adrien Houngbédji s’est rangé dans la mouvance présidentielle. Celui qui regrette aujourd’hui de ne pas avoir un membre dans le gouvernement de Yayi Boni n’est donc pas en contradiction avec lui-même.
Jean-Christophe Houngbo (Br / Ouémé Plateau)
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