L\'Echo du Bénin

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Maintien de la peine de mort

     30 mai 2006.

Le gouvernement béninois et bon  nombre des députés à l'Assemblée nationale ont convenu lundi de  maintenir en l'état, ne serait-ce que de façon dissuasive, la  peine de mort dans le code pénal de la République afin d'éviter  que le Bénin serve de refuge aux grands bandits et autres malfrats tant nationaux qu'internationaux. 

     Introduit au Parlement depuis 1999 pour étude, le projet de  code pénal au Bénin a pratiquement connu un dénouement lundi avec  l'intervention du ministre béninois de la Justice Abraham  Zinzindohoué pour qui, "la peine de mort doit être maintenue dans  le code pénal mais pour la forme afin d'influencer les criminels,  sinon, notre justice n'aurait plus de teneur". 

     Le ministre de la justice, Abraham Zinzindohoué qui connaît  bien ce dossier en sa qualité de président de la Cour Suprême dans le passé, soutient que le Bénin qui est un pays démocratique doit  s'inscrire dans la dynamique de l'abolition de la peine capitale.   

     Au Bénin, relèvent les observateurs, la pratique en la matière montre que depuis l'accession du pays à l'indépendance en 1960,  l'exécution effective de la peine capitale n'a eu lieu que trois  fois. La dernière en date remonte à 1984. Même si depuis 1997 une  quinzaine de malfrats croupissent dans les prisons, condamnés à la peine de mort, ces décisions n'ont jamais été exécutées. 

     Le Bénin maintient la peine capitale dans son arsenal juridique aux seules fins de dissuader les grands bandits et autres malfrats sans foi ni loi.

Source : Agence chinoise



04/06/2006
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